Ce que je veux, c’est la fleur et le fruit de l’homme ; qu’un parfum passe de lui à moi, et qu’un arôme de maturité soit notre commerce.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Il en est mille pour massacrer les branches du mal contre un qui frappe à la racine, et il se peut que celui qui consacre la plus large somme de temps et d’argents aux nécessiteux contribue le plus par sa manière de vivre à produire cette misère qu’il tâche en vain à soulager.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Ce que je veux, c’est la fleur et le fruit de l’homme ; qu’un parfum passe de lui à moi, et qu’un arôme de maturité soit notre commerce.

 

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Assurez-vous que l‘assistance que vous donnez aux pauvres est bien celle dont ils ont le plus besoin, s’agît-il de votre exemple qui les laisse loin derrière. Si vous donner de l’argent, dépensez-vous avec, et ne vous contentez pas de le leur abandonner.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Nous brûlons de percer un tunnel sous l’atlantique et de rapprocher de quelques semaines le vieux monde du nouveau; or peut être la première nouvelle qui s’en viendra frapper la vaste oreille battante de l’Amérique sera t-elle que la princesse Adelaïde à la coqueluche.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Nos inventions ont coutumes d’être de jolies jouets, qui distraient notre attention des choses sérieuses. Ce ne sont que des moyens perfectionnés tendant à une fin non perfectionnées.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Avant de pouvoir orner nos maisons de beaux objets, il faut en mettre à nu les murs, comme il faut mettre à nu nos existences puis poser pour fondement une belle conduite de vie : or c’est surtout en plein air, où il n’est maison ni maître de maison, que se cultive le goût du beau.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

J’aimerais mieux m’asseoir sur une citrouille, et l’avoir à moi seul, qu’être pressé par la foule sur un coussin de velours.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854

Ce qu’il faut aux hommes, ce n’est pas quelque chose avec quoi faire, mais quelque chose à faire, ou plutôt quelque chose à être.

Henry David THOREAU – “Walden ou la vie dans les bois” – 1854